NOUVELLES EROTIQUES Tome 1 (2023-2025)

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6 - Massage capillaire

 

Mes cheveux sont trop longs, il est temps que j'aille chez le coiffeur. C’est un moment que j’apprécie, car il me permet de prendre soin de moi. Dans la vie quotidienne, je ne prends pas souvent le temps et on ne s’occupe pas souvent de moi, que ce soit ma femme, mes enfants ou mes amis. Cela ne me dérange pas vraiment, ça rend ce moment de détente encore plus précieux, et j’en profite pleinement. J’avoue que cela me permet aussi d’observer les coiffeuses, femmes discrètes, mais indispensables dans leur travail. Toujours bien maquillées, bien coiffées. Il y a souvent des nouvelles, des apprenties en formation. J’aime les voir, ces jeunes femmes encore fraîches, parfois maladroites, mais dont le professionnalisme se manifeste peu à peu.
Me voici donc devant la vitrine de mon salon de coiffure habituelle. Ce jour-là, quand j’ouvre la porte, le carillon retentit. Une coiffeuse et un coiffeur discutent entre eux, une autre est déjà au travail. Je patiente un instant à l’accueil, le temps qu’on m'aperçoive. Cela me laisse l’occasion d’observer le personnel. Aujourd’hui, il n’y a personne de particulièrement intéressant. Il faut dire que, dans ces salons de franchise, le turn-over est fréquent. Après quelques minutes, une femme légèrement potelée s’avance vers moi. Elle semble être la manageuse du salon.
— Bonjour, me dit-elle.
Je la regarde et réponds :
— Bonjour, c’est pour une coupe.
— Oui, monsieur.
Elle attrape une blouse et me l'enfile, puis m’indique de m’installer au bac à shampoing. Un sourire se dessine sur mon visage, car c’est de loin mon moment préféré. Sentir des doigts fins savonner mes cheveux, puis masser mon cuir chevelu…
Je m’assois sur le fauteuil moelleux, repose mon cou dans le bac et une main commence à mouiller mes cheveux avec la pomme de douche. Une voix me demande si l'eau est à bonne température. Je réponds que oui, tout est parfait. Je sens ensuite le shampoing mousser mes cheveux, et des mains commencent à frotter doucement. À ce moment-là, je remarque que ce ne sont pas des doigts fins, mais plutôt dodus qui me massent. Curieux, j’ouvre les yeux et vois la manageuse occupée à une autre tâche. Préoccupé de découvrir qui se cache derrière cette main douce.
Je me questionne, qui est-ce qui me lave la tête ? Pourtant, son doigté est magique. Je ressens chaque pression sur mon cuir chevelu avec une satisfaction profonde, presque enivrante. C’est sans doute le meilleur massage capillaire que j’aie jamais reçu. Je ferme mes yeux pour profiter pleinement de ce moment, mais je me questionne toujours : si ce n'est ni la manageuse ni la coiffeuse potelée que j'avais aperçue, il ne reste qu'une seule possibilité… Le garçon, celui que j’ai aperçu au fond du salon, un peu grassouillet.
SI c’est bien lui, je dois admettre que ses doigts sont exceptionnels. Ils électrisent mon cuir chevelu, me donnent des frissons… et plus encore. Je sens une excitation monter en moi. Une érection approche. "Oh oui, ne t'arrête pas", me dis-je intérieurement. Je me rends compte que ses doigts de fée m'allument.
J’ouvre les yeux au moment où il commence à m’essuyer les cheveux. Mon regard tombe immédiatement sur une bosse bien visible au niveau de mon jogging. Mon sexe en érection ne laisse rien à l’imagination. Quand il s’approche pour m’indiquer où m’asseoir pour la coupe, je vois qu’il remarque ma situation embarrassante. Un petit sourire se dessine sur son visage. Je me lève, essayant de rester discret pour que le reste du personnel ne le remarque pas.
Assis sur le fauteuil pour la coupe, il engage la conversation.
— Le shampoing vous a plu ?
Je rougis instantanément.
— Euh… oui… Vous avez des doigts de fée.
Mince, pourquoi ai-je dit ça ? Je me sens soudain très gêné, mais il semble prendre la remarque agréablement.
— Merci du compliment, répond-il en souriant. Comment voulez-vous les cheveux ?
— Court derrière, les oreilles dégagées.
— Au rasoir ou aux ciseaux ?
Je rougis encore plus.
— C'est vous l'expert, avec vos mains expertes, dis-je maladroitement.
Il rougit à son tour, sous sa barbe. Son look un peu "métalleux", vêtu tout en noir, détonne dans ce salon aux couleurs vives, mais il reste très professionnel. Nous discutons ensuite de tout et de rien, des vacances, de la famille. Il est jeune, mais agréable dans la conversation. Moi, je ne peux m’empêcher de fixer ses mains robustes, repensant à ce massage capillaire qui m’a procuré bien plus qu’un simple moment de bien-être.
Sans que je m’en rende compte, une nouvelle érection pointe sous mon pantalon. À travers le miroir, je vois qu’il l’a remarqué. Son regard ne s’en détourne pas, bien au contraire. Il insiste visuellement, tout en continuant son travail, sans dire un mot.
Il termine la coupe et me présente une glace pour que je vérifie. Je suis tenté de lui faire un commentaire sur son massage, mais je préfère me taire. À la caisse, je lui glisse un billet de dix euros en guise de pourboire. Il semble sincèrement heureux, presque comme si c'était son premier pourboire, et me remercie chaleureusement.
Je sors du salon, fais quelques pas, mais une idée me traverse l’esprit. Non, ce n’est pas possible d’en rester là. Je fais demi-tour. Juste à ce moment, il sort du salon à son tour et me lance :
— Vous avez oublié quelque chose, monsieur ?
Je le regarde, perplexe. Une idée folle me traverse l’esprit, mais je n’ose pas aller plus loin. Finalement, je réponds simplement :
— Non… merci.
Puis je reprends mon chemin. Je me retourne une dernière fois et le vois prendre sa pause à l'extérieur. Non, je ne peux pas laisser passer cette occasion. Pendant le massage, j’ai vécu une expérience hors du commun. Ces doigts de fée, je ne peux pas simplement les oublier. Alors, sans trop réfléchir, je fais demi-tour et retourne vers lui. Il semble surpris, mais sourit en me voyant approcher.
— Vous faites des coupes à domicile ? lui demandai-je, presque nerveusement.
Il me regarde, hésitant.
— Non, pas vraiment, répond-il.
Je cache à peine ma déception, mais je m'accroche.
— C’est dommage… Ça ne vous intéresserait pas ?
Il réfléchit un instant, puis admet :
— J’avoue que si, ça m’aiderait à arrondir mes fins de mois. Mais ma chef ne doit pas être au courant.
Je souris, rassurant.
— Ne vous inquiétez pas, je serai discret.
Après un moment d'hésitation, il me tend son smartphone avec son numéro de téléphone. Je le copie rapidement, le cœur battant.
Les jours passent, et je ne peux m’empêcher de penser à lui. Finalement, une soirée, je prends mon courage à deux mains et l'appelle. Le téléphone sonne, mais tombe sur son répondeur. Tant pis. Je lui laisse un message :
— Bonjour, c’est le monsieur qui vous a demandé si vous faisiez des coupes à domicile. J'aurais besoin de vos services, quand vous êtes disponible.
Les jours passent, sans réponse. Aucun rappel. J’essaie de ne pas y penser, mais l’idée qu’il m’ait peut-être oubliée, ou pire, qu’il ait changé d’avis me trotte dans la tête. Je finis par abandonner, continuant mes occupations quotidiennes en essayant d'oublier ce coiffeur et ses mains magiques.
Un soir, alors que je suis affalé devant la télévision, mon téléphone sonne. Un numéro inconnu. Je décroche, un peu surpris, et une voix commence à parler de services de rendez-vous. Je ne comprends pas tout de suite, jusqu'à ce qu'il mentionne la coiffure. D’un coup, les souvenirs de ce moment agréable resurgissent dans mon esprit. Enthousiaste, je reprends le fil de la conversation.
— Oui, effectivement, je serais intéressé par un shampoing et une coupe, dis-je.
— D’accord… mais je vous ai déjà coupé les cheveux il y a quinze jours, me répond-il, un peu étonné.
— Oui, je sais, mais cette fois, c'est pour ma... toison, ajoutai-je.
— Votre quoi ?
Je souris, conscient que je dois être plus direct.
— Vous savez, j’ai aussi une belle touffe capillaire… plus bas. Elle aurait bien besoin d’un coup de ciseaux et d’un bon shampoing.
Le silence s’installe au bout du fil. Pendant quelques secondes, il ne dit rien, et je me demande si je n'ai pas été trop loin. Puis, je reprends :
— Écoutez, je suis prêt à payer pour ce service.
Un instant de flottement, puis sa réponse arrivent enfin.
— Combien ?
— Je suggère un shampoing et une coupe de cheveux pour cinquante euros, d’un ton assuré.
Sans hésitation, il répond :
— D'accord.
Mon cœur bat un peu plus vite.
— Demain, 17h, chez moi. Ça vous va ?
— Ça marche, envoyez-moi votre adresse par message, je passerai demain à 17h.
— D'accord. À demain, bonne soirée.
— Oui, merci. Au revoir.
Je m'effondre sur le canapé, soulagé d’avoir osé prendre les devants. Le rendez-vous est fixé pour demain, et l’excitation me gagne déjà. Je remarque que mon pantalon me serre, mais pas parce que j’ai grossi… Mon sexe a gonflé en pensant à ce qui va se passer à 17h. Cette conversation m’a déjà énormément excité, rien qu’à l’idée que ses doigts vont caresser et shampooiner ma toison. J’ai du mal à m’endormir cette nuit-là.
L’heure approche. Toute la journée, je suis surexcité. Quand la sonnette retentit enfin, je sens mon cœur battre plus vite. Je lui indique mon étage. Impatient, j’attends devant la porte d’entrée. J’entends le léger clic de l’ascenseur. Il est tout près. Quelques secondes plus tard, la porte s’ouvre, et il apparaît, un sourire timide aux lèvres. Il avance vers moi, je l’invite à entrer et l’installe dans le salon. Il pose un sac en plastique sur la table, probablement rempli de ses ciseaux et peignes.
— Tu veux boire quelque chose ? lui demandé-je, essayant de détendre l’atmosphère.
Il me regarde, un peu nerveux, puis répond :
— Oui, un soda, s’il te plaît.
Je vais à la cuisine, lui sers un soda et le pose devant lui. Il en prend une gorgée, puis l’air hésitant, me demande :
— Je n’ai pas trop bien compris ce que tu voulais que je coiffe, au juste.
Je souris, passant mes doigts dans mes cheveux.
— Pas mes cheveux, en tout cas, dis-je en riant doucement.
Il sourit aussi, mais je sens une certaine tension chez lui. Moi, je rougis légèrement en dégrafant le bouton de mon pantalon, qui tombe à mes pieds. Je baisse ensuite mon caleçon, révélant mon sexe, tout en lui disant :
— Je voudrais que tu tailles ma toison.
Son visage s’empourpre instantanément. Surpris par ma demande, il balbutie :
— Mais… je n’ai jamais fait ça ! Ce n’est pas comme des cheveux… non, je ne peux pas.
Je le regarde, un peu contrarié, mais je reprends rapidement un sourire apaisant.
— Tu ne comprends pas… J’ai trouvé que tu avais des doigts de fée quand tu t’es occupé de moi. Je suis sûr que je ressentirai les mêmes effets.
Il baisse les yeux, visiblement mal à l’aise.
— Oui, j’avais remarqué votre… trique au salon, ça m’avait un peu gêné.
— Juste un peu ? dis-je en souriant.
— J’avoue, j’étais curieux de savoir ce qui avait bien pu vous mettre dans cet état, dit-il timidement.
— Je lui répète « Tes doigts… rien que tes doigts. »
— Mes doigts ? répète-t-il, surpris.
— Oui. Quand tu as massé mon cuir chevelu, j’ai ressenti des sensations que je n’avais jamais eues avant, avec personne d’autre.
À ces mots, je sens une nouvelle érection monter. Lui, il cache son visage, visiblement troublé.
— En évoquant simplement ce sujet, cela me procure une réaction, dis-je en montrant mon sexe en érection.
— Mais… je ne suis pas homo, tu sais, répond-il avec une gêne palpable.
— Je le sais, rassure-toi. J’ai juste besoin d’un service de toilettage. Je te paierai, comme promis.
Il baisse les yeux, puis soupire.
— En ce moment, j’ai vraiment besoin d’argent. Je me suis fait renvoyer du salon…
— Ah bon ? Pourquoi ?
— Ils disent que je ne cadre pas avec l’image de la marque.
— Parce que tu es gothique ou métalleux ?
— Non, pourquoi tu dis ça ?
— Disons que tu donnes cette impression…
— Ah, tu trouves ? C’est peut-être mon physique, c’est vrai…
— Tu t’habilles toujours en noir aussi.
— Pas faux, dit-il avec un petit rire nerveux.
Je sens que la tension baisse un peu. Je souris, confiant.
— Alors, tu es d’accord pour le service ?
Il hésite, mais finit par céder.
— Oui, je n’ai pas vraiment le choix… mais ce n’est pas vraiment mon truc, je ne sais pas si je vais réussir.
— Ne t’en fais pas, je serai ton cobaye.
Il hoche la tête, encore un peu nerveux, mais prêt à essayer. De mon côté, je sens l'excitation monter à l’idée de ce qui va suivre.
— On commence par quoi ? me demande-t-il.
— Par le shampoing. Viens, j’ai tout prévu.
J'ai aménagé le lit pour l'occasion : une grande bassine rectangulaire entourée de coussins pour que mon corps allongé soit bien à plat et parallèle.
— Je vois que tu as tout prévu, dit-il en observant mon installation.
— Tu penses que ça fera l’affaire ?
— Oui, répond-il.
— Je vais chercher l’eau tiède.
— J’ai apporté mon shampoing, mais je ne sais pas s’il est adapté à ce type de poils, ajoute-t-il avec hésitation.

Je pose ma main sur son épaule et lui chuchote à l’oreille :
— On verra bien.
Puis, je me dirige vers la salle de bain pour récupérer le seau d’eau que j’ai déjà préparé. Je le pose au pied du lit, puis m’allonge sur le dos, les fesses dans la bassine. Les coussins soutiennent parfaitement mon dos et mes jambes ; tout est en place.
Il commence par mouiller mon bas-ventre avec la louche que je lui ai donnée. Il prend son shampoing, en verse une bonne dose dans ses mains, puis se met à masser ma toison. La densité de mes poils le fait travailler lentement. Je sens ses doigts démêler chaque mèche, puis, soudain, ils touchent ma peau. Son toucher est d'une douceur soyeuse. La même sensation électrisante que lors de mon passage au salon me parcourt, remontant le long de mon corps pour tétaniser mes tétons. Une vague de plaisir irrésistible m'envahit, et mon corps ne tarde pas à y répondre. Mon érection devient rapidement si dure que je sens le sang affluer, tendant chaque veine de mon pénis. Je commence à gémir, incapable de retenir ma réaction.
— Ça va, monsieur ? Je ne vous fais pas mal ? demande-t-il, la voix hésitante.
— Oh, non, continue, tes doigts… quel bonheur !
Il poursuit, massant délicatement autour de mes parties génitales. Puis, il prend la louche pour rincer la mousse et utilise une serviette pour essuyer l'excès d'eau. Une fois terminé, il me demande :
— Je les coupe comment ?
— Dégarni entre les jambes, les boules bien chauves, et un tracé en triangle ou en parallélépipède, comme tu préfères.
Il hésite un instant, puis commence la coupe. Je vois qu’il reste concentré, minutieux. Quand il finit, il sort un petit miroir et me montre le résultat.
— Ça vous convient ?
Je jette un œil et admire la coupe : nette, symétrique, avec une hauteur parfaitement répartie dans mes poils pubiens. C’est exactement ce que je voulais. Je le remercie, satisfait, mais je vois qu’il se gratte le front, visiblement incertain de la suite.
Il ne sait pas comment s’y prendre avec mes boules. Alors, je sors un accessoire de mon tiroir. J’ai acheté cet objet sur Internet ; il est digne des gadgets du télé-achat.
— J’ai acheté ça sur Internet, ça pourrait t’aider, dis-je en lui tendant un rasoir de nouvelle génération.
Il le regarde, soupire, puis le prend en main, visiblement peu familier avec ce type de rasoir. Il l’allume et commence à raser mes boules, essayant de les tenir correctement.
— Aïe ! grimacé-je.
— Pardon, je n’ai pas fait exprès.
— Ne t’inquiète pas, tu peux les presser, dis-je pour le rassurer.
Je grimace de nouveau alors qu’il les manipule, sentant une tension désagréable jusque dans mon estomac. Mais pour un sadomaso c’est jouissif. Finalement, il lâche tout, s’écarte, prend du recul, observe son travail. Un sourire de satisfaction s’étire sur son visage.
— Parfait, dit-il avec un large sourire.
Je comprends qu’il admire son œuvre. Il tient le miroir et me montre le résultat. Je dois avouer que je n’ai jamais vu ma bourse aussi lisse et dégarnie depuis que j’ai commencé à me raser. À mon tour de sourire, je lui dis :
— Parfait.
— Voilà, j’ai fini, dit-il en rangeant son matériel.
Je le regarde, perplexe. Non pas déjà. Il faut que je trouve quelque chose à dire pour le retenir, je ne veux pas que ça se termine comme ça. Alors, j’entame la conversation.
— Alors, comment as-tu trouvé cette expérience ?
Il semble un peu gêné, puis finit par répondre :
— Au début, j’étais méfiant, mais, vu le travail que j’ai fait, je suis extrêmement satisfait.
— Tu penses continuer dans cette voie ?
— Comment ça ?
— Tu pourrais te mettre à ton compte et te lancer dans ce domaine insolite.
— Vous croyez ?
— Je pense que tu n’auras pas beaucoup de concurrence dans cette niche.
— Mais je n’ai pas de clients...
— Si, moi !
Il sourit nerveusement.
— Vous seul ?
— Écoute, je suis sûr que, dans mes relations, une fois qu’ils verront ton travail, ils demanderont tes services.
— Vous croyez ?
— Qui n’essaye pas ne sait pas, dis-je avec un clin d'œil.
Il réfléchit quelques instants, puis hausse les épaules.
— Pourquoi pas… Après tout, je ne peux pas rester au chômage. C’est une forme de coiffure, après tout.
Puis il rajoute
— J’hésite, dit-il, l’air perdu.
Le voyant encore indécis, je lui lance :
— Il te faut un nom, un logo, et une carte de tes services.
— Mais à part la coupe et le shampoing, je n’ai pas grand-chose à proposer… soupire-t-il.
Je reste silencieux, réfléchissant quelques instants.
— J’ai trouvé ! Tu divises la coupe en deux : la toison et les boules. Comme ça, tu auras des options pour les hommes et les femmes.
— Les femmes ? répète-t-il en rougissant.
— Oui, tu es… comment dirais-je… "mixte" en ce qui concerne la coiffure.
— Je n’y avais pas pensé… Je ne sais pas si je pourrais, dit-il en tremblant légèrement.
— OK, commençons par les hommes. On verra plus tard pour élargir ta clientèle.
— Mais tu dois trouver d’autres services pour étoffer ta carte, lui dis-je.
Il reste là, planté, ne sachant pas quoi répondre. Je le vois réfléchir, le regard perdu.
— Je n’ai pas d’idées, finit-il par dire.
— OK, mettons-nous en situation, suggéré-je.
Nous nous dirigeons vers la chambre. Je m’allonge sur le lit pendant qu’il s’assoit sur la chaise que je lui ai apportée. Il reste immobile, hésitant. Je l’observe, me demandant comment déclencher sa créativité. Après un instant, je prends ses deux mains et les pose sur mes parties génitales. Il rougit violemment.
— N’aie pas peur, dis-je calmement. C’est ton futur métier, alors réfléchi aux services que les salons proposent et que tu pourrais ajouter.
Il soupire, ferme les yeux, puis commence à malaxer doucement mes poils pubiens. Sa voix s’élève enfin, hésitante :
— Manucure… coloration… rasage…
Il soupire de nouveau, cherchant l’inspiration.
— Tu ne vois rien d’autre ? insisté-je.
Il ferme encore une fois les paupières, essayant de se concentrer.
— Brushing, lissage, mèches, masques… massages capillaires…
— Oui, ça, ça peut être intéressant, l'encouragé-je.
— Massages… répète-t-il doucement.
— Oui, c’est ça ! Avec tes doigts de fée… Attends, j’ai de la crème de massage.
Je lui tends un tube.
— Essaie.
— Je ne sais pas si j’ose, murmure-t-il.
— Ne t’inquiète pas, c’est comme quand tu fais un shampoing, le rassuré-je.
Il commence à appliquer la crème. Ses doigts se mettent à me masser doucement, et je retrouve instantanément les sensations du shampoing. Ma réaction ne tarde pas ; mon sexe se raidit sous ses caresses. Il masse autour de mon érection, hésitant.
— Étends ton massage un peu plus haut, entre tes cuisses, lui dis-je.
Il s’exécute.
— Comme ça ? demande-t-il.
— Oui, c’est parfait, approuvé-je.
— Masse aussi les boules.
— Comme ça ?
— N’hésite pas, prends-les comme ça, dis-je en lui montrant le geste.
Il saisit mon paquet de testicules et les maintient avec sa main bien formée, créant une grosse boule de mes deux testicules. Il commence à les masser, doucement, mais fermement. Alors qu’il s’applique, je ressens de nouvelles sensations : une sorte de brûlure dans mon estomac, une angoisse qui remonte dans mes tripes. Ce n’est pas douloureux, plutôt étrange, presque angoissant.
— Oh là, là, c’est… fort, lâché-je, la voix tremblante.
Il relâche immédiatement mon paquet.
— Je vous ai fait mal ?
— Non, pas vraiment. C’est juste… intense, expliqué-je. C’est le genre de chose à faire avec modération ou en prévenant le client. Mais, waouh… c’est surprenant.
Il poursuit son massage autour de mes parties génitales. À chaque mouvement de ses doigts, une vague d’énergie me parcourt, déclenchant en moi des frissons et pulsions inattendus. Lorsqu'il glisse ses mains le long de mes jambes, remontant doucement vers l'intérieur des cuisses, une chaleur envahit tout mon corps.
— Ooh, oui, c’est bien, soufflé-je. N’hésite pas à aller un peu plus loin...
Le contact de ses doigts glissant le long de ma peau entre mes fesses, déclenche des réactions que je n'avais pas anticipées. Mon anus réagit au contact, une agréable sensation de contraction et de relâchement s’opère.
— Oui, là, c’est parfait, dis-je dans un souffle. C'est une zone sensible...
Chaque fois que son doigt glisse entre mes fesses, je suis excitée. Mon anus se contracte. Ma queue résiste à toute cette pression sanguine qui n’a qu’une envie : exploser. Elle a besoin de se libérer. Je commence à gémir de plaisir. La pression est trop forte, je n’ai pas le temps de lui expliquer. Je saisis le tube de gel et l’applique sur mon pénis. Ensuite, je prends sa main pour la poser sur mon pénis. Je le sens un peu nerveux à l’idée des mouvements qu’il doit faire, mais il les exécute lentement au début, mais avec plus d’assurance au fur et à mesure. Il me masturbe longuement et largement dans toute la longueur, il sourit et semble apprécier l’expérience. Mon corps se contracte, alors que j’atteins l’extase, je lui dis :
— Suce-moi.
Il semble un peu hésitant. Je lui dis :
— Ne t’inquiète pas, c’est du gel comestible … et je te paierai un bonus.
À ces mots, il penche la tête en avant, ouvrant grand sa bouche et avalant mon gland, puis toute ma bite pour la sucer. Il se laisse guider, s'habituant peu à peu à la situation. Ses mouvements sont d'abord lents, comme s'il cherchait à comprendre le rythme, mais il gagne rapidement en assurance. À chaque geste, je sens la tension s'accumuler en moi. Mon corps se contracte légèrement sous ses gestes. Je ferme les yeux, laissant les sensations m'envahir, sans prononcer un mot je m’évade dans un monde de silence. C’est alors que se produit une explosion de sensations : après avoir découvert ses doigts de fée, je découvre la maitrise de sa bouche, ses lèvres et sa façon de me sucer qui active tous mes récepteurs sensoriels, prêts à libérer mon jus. J’essaye de me retenir aussi longtemps que possible. Mais j’en peux plus. Les contractions de mon estomac et de mes muscles me font déverser un flot de spermes dans sa bouche, qu’il maintient dans sa bouche, car il continue de me sucer. Alors que moi, je suis comme un ballon dégonflé, vidé de mon jus. Je suis calme et apaisé, savourant ce moment de grande jouissance, puis un sentiment de plénitude.
Allongé sur mon lit, encore en pleine extase, je savoure ce moment de sérénité intérieure, ce moment où je me sens bien, vidé de toute tension. Je tourne la tête et le regarde dans les yeux ; ils scintillent de satisfaction, et un sourire se dessine sur ses lèvres. Je remarque une petite goutte de spermes qui s’est logée dans sa barbe. Je souris en voyant son expression détendue.
Il brise le silence pour dire doucement :
— Je vais y aller.
Toujours sous l’effet de cette sensation de bien-être, je le regarde avancer vers la porte de la chambre. Je sors doucement de cet état second et l’appelle :
— Attends, dis-je en me redressant.
— Oui ?
Je me rapproche, pose une main sur son épaule, et lui dis avec un sourire sincère :
— Tu as vraiment un don.
Il sourit à son tour, ses yeux pétillants de reconnaissance. Je remarque cette petite goutte sur sa barbe et, avec un geste léger, je l’efface de mon doigt. Ensuite, sans hésiter, je l’embrasse passionnément, ma langue pénétrant profondément dans sa bouche. Mes papilles redécouvrent le goût salé du sperme dans sa bouche. Mais, après tout, c’est mon propre sperme.
Depuis ce jour, il vit avec moi, et son talent est devenu une véritable révélation. Petit à petit, il a perfectionné son art, se spécialisant dans des soins que peu de gens osent proposer. Son expertise dans l'entretien des poils pubiens, en a fait un coiffeur recherché, unique en son genre.
Les clients affluent de partout, il est rapidement devenu l’un des coiffeurs les plus prisés pour ce type de soin. Son attention aux détails, sa discrétion et sa maîtrise ont fait de lui une véritable référence. Ce qui avait commencé comme une simple idée est devenu une niche très populaire, et il ne manque jamais de travail.

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