NOUVELLES EROTIQUES Tome 2 (2025)

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2 -Abandon de soi au bout du couloir

 

Assise à la terrasse, j’écoute les conversations des clients. Je scrute les gestes, les sourires, les soupirs. J’imagine leurs existences, leurs désirs. La voyeuse en moi frémit, avide de mordre dans leurs intimités.
Un journal froissé traîne sur la table voisine. Je tends la main, l’attrape, cherche une page précise. Les petites annonces. Une offre accroche mon œil : un appartement à vendre, celui dont on me parle souvent à voix basse. Une colocation. Un lieu de fêtes. On m'a souvent soufflé des histoires, de jeux sans pudeur.
Je décide d’y aller pour y découvrir leur vie, leur histoire. La visite servira d’alibi. Sans cela, impossible de connaitre ce lieu. Ce n’est pas la première fois que je fais ça. Je trouve une excitation à découvrir l’intimité des propriétés. Avoir des informations sur leur vie.
Enfin, j’atteins l’immeuble. Le quartier transpire l’austérité, sans éclat ni chaleur. Je compose le numéro sur mon smartphone. Quelques instants plus tard. Une silhouette approche. Un homme de taille moyenne aux gestes légers, presque gracieux. Il déverrouille le sas, me tient la porte.
— « Bonjour. »
— « Sophie. »
— « Oui. »
— « Entrez. »
Il m’invite d’un signe bref, sans sourire. Je marche derrière lui, fascinée par sa démarche souple, presque dansante, tout en retenue.
Il glisse quelques mots sur l’immeuble, la copropriété. Je le suis, silencieuse.
Dans l’ascenseur, il scrute son reflet, réajuste une mèche rebelle sur son front. Un collier noir serre sa gorge. Bande de cuir tendue, avec un anneau d’inox. Un bijou, oui, mais un symbole de soumission.
Arrivé dans le couloir, il enchaîne, inonde l’espace de paroles sur les voisins, sur l’immeuble. Ses doigts fouillent sa poche, dénichent une clé. Un cliquetis sec fend le silence. La porte cède.
J’entre la première. Le couloir respire la propreté, sobre, sans faux pas. Plusieurs portes attendent. Il ouvre la première : la salle de bain.
Le carrelage blanc et noir dessine un damier élégant. Une immense douche thalasso occupe le fond, assez vaste pour plusieurs personnes. Le mélange des matières, verre dépoli, acier brossé, offre un équilibre parfait entre brutalité et raffinement.
Il enchaîne avec la porte suivante : les toilettes, plus sobres. Mais d’une belle blancheur.
Avant d’aller au salon, je remarque une porte, discrète, au fond. Je m’arrête, désigne l’embrasure.
— « Qu’est-ce que c’est ? »
— « Une remise. Un placard. »
Je pousse la porte, découvre l’intérieur, m’exclame :
— « Mais il est vide. »
— « Oui. On s’en sert pour autre chose. »

En observant les murs, je repère une anomalie.
— « Pourquoi ce trou ? »
— « Ça donne plus de chaleur à nos soirées entre amis. »
Je reste figée, perplexe, incapable de saisir ce qu’il cherche à m’insinuer. Je décide de suivre la piste, contourne le couloir pour voir où débouche le trou.
— « Il est simple à reboucher », ajoute-t-il.
Je file aux toilettes, juste de l’autre côté de la remise.
Mon regard accroche enfin ce détail que j’avais manqué : le trou, rond, découpé avec soin.
— « Ça sert à quoi ? demandé-je, intriguée. »
— « Pendant nos fêtes, on aime bien faire des jeux. »
Je fronce les sourcils, déroute totale. Je retourne dans la remise. Le trou traverse entièrement le mur. Autour, une mousse souple, enduite d’un film huileux. Je glisse un doigt. La surface est douce, presque chaude.
Il s’approche, un éclat différent dans les yeux.
— « Attendez. Je vais vous montrer. »
Il me ramène dans les toilettes, ferme la porte derrière moi. Je reste seule dans cet espace confiné. Des bruits s'élèvent de l’autre côté. Quelque chose bouge, derrière la paroi. Soudain, une bite surgit du trou. Mon cœur rate un battement. Mon Dieu, un glory hole. J’en avais entendu parler. Jamais vu en vrai.
— « Alors, vous la voyez ? » hurle-t-il à travers la cloison.
— « Effectivement, je la vois très bien », lancé-je, la voix étranglée.
La queue disparaît. Il revient, ouvre la porte. Visage neutre, sourire absent. Comme si rien d’inhabituel ne venait de se produire. Il continue la visite sans un mot sur ce qui vient de se passer.
Je m’arrête. Il se retourne. Je le fixe droit dans les yeux.
— « Ce n’est pas courant, un glory hole dans un appartement ? »
Un sourire furtif étire ses lèvres. Son regard, cette fois, ne me fuit pas. Il s’approche, réduit la distance, souffle à voix basse :
— « Ici, tout est conçu pour donner du plaisir. Pas de faux-semblants. Pas de limites. »
Son parfum flotte entre nous, sucré, entêtant. Je sens une tension invisible vibrer dans l’air, prête à éclater. Il esquisse un nouveau sourire.
— « Attendez. Venez voir la suite. »
Il m’attire vers le salon. Un espace minimaliste, chaleureux, agencé avec soin. Un grand canapé s'étire sur treize places, massif, accueillant. En me retournant. Surpris. Je recule d’un pas.
Un trou béant dans le mur. Le contour protégé par une mousse épaisse, soigneusement installée, comme aux toilettes. Mais ici, l'ouverture s'impose, bien plus large que celle du glory hole.
— « Rester là, souffle-t-il. »
Il disparaît. Je patiente, l’esprit agité, le souffle suspendu. La tension, l’ambiance chargée, m’excite autant qu’elles me troublent. Puis, un bruit roule, métallique, grinçant. Un chariot, sans doute.
Soudain, un corps avance, s’enfonce dans l'ouverture. Seule la partie postérieure apparaît. Nue. Offerte. Je reste figée, hypnotisée par la scène, incapable de détourner les yeux.
Quand, brusquement, une voix surgit derrière moi. Proche. Trop proche. Mon cœur bondit.
— « Où est Gary ? »
Un homme, la cinquantaine, torse nu, couvert de poils épais, se tient dans le salon. Massif. Une allure d’ours échappé d’une tanière.
Je tends la main vers le mur, incapable d’articuler.
L’homme, moustache fournie, esquisse un sourire large.
— « Ah, Gary... je reconnais bien ton trou de Q ».
Il s’avance, déboutonne son jean sans se presser. Son pantalon tombe sur ses chevilles. Il attrape un flacon de gel posé sur une étagère, s’enduit généreusement.
Puis, sans hésiter, il enfonce sa queue dans … ce que je suppose être le trou de balle de Gary.
Des cris jaillissent de l’autre côté. Je me précipite, poussée par une impulsion irrépressible de voir si Gary va bien. Il gémit, secoué de spasmes, la bite dressée, vibrant de plaisir. Le voir ainsi offert, tordu sous l’extase m’électrise. Un frisson roule sous ma peau. J’effleure l’envie de tendre la main, de toucher.
Je serre les jambes, troublée par une sensation brutale. Une envie de pisser me traverse. Je me retiens, le souffle court, les cuisses serrées.
Quand, soudain, une ombre surgit derrière moi. Un sursaut me traverse. Paniquée, quelques gouttes s’échappent de ma vessie. Je décide de faire face, me retourne d’un bloc. Un homme se tient dans l’encadrement de la porte.
Je reste figée, happée par sa présence. Jeune, musclé, beau à couper le souffle. Un simple slip blanc moulant, dessinant la courbe ferme de ses fesses, la forme épaisse de son sexe à peine contenu. Un t-shirt au manche courtes, trop serré épouse ses épaules larges, ses bras gonflés de muscles, en aperçoit ses veines saillantes.
Un frisson court sur mes paumes, une envie instinctive d’effleurer cette matière vivante, prête à vibrer sous ma caresse. Mais je n’ose pas.
— « Bonjour, madame. »
Je sursaute, prise au dépourvu. Je balbutie, confuse.
— « Euh... bonjour. »
Il me sourit, tranquille, sûr de lui.
— « Gary vous fait visiter l’appartement ? »
Je cherche mes mots, jette un œil nerveux vers la cloison.
— « Il est... un peu occupé », dis-je d’une voix basse.
Un éclat de malice traverse ses yeux.
— « Oui, je vois ça... »
Vous voulez que je vous montre la suite ? Je hoche la tête, incapable de trouver autre chose à dire.
— « Euh... oui... »
Il me tend la main, naturel.
— « Jonathan. »
Puis il commence à me parler de leur collocation. On est quatre à vivre ici. Vous avez rencontré Gary... puis en passant dans le salon, Ourson.
Et voilà, Jacques.
Il pousse doucement une porte, m’invite à avancer. L’odeur du cuir et du latex me frappe aussitôt. L’homme attaché à une grande croix de Saint-André se dresse face à nous. Son corps, enfermé dans un latex noir brillant, brille sous la lumière. Seules ses parties génitales restent nues, exposées sans retenue.
Je détourne les yeux, le cœur battant, rougissante. Jonathan s’avance, impassible. Je lève timidement les yeux vers lui, cherchant une explication. Il penche la tête vers moi, son sourire s’élargit.
Il murmure, tout près de mon oreille :
— « Vous savez ce qu’il attend ? »
Je secoue la tête, incapable d'articuler. Son souffle caresse ma peau.
— « Il attend que vous le suciez. »
Le mot claque dans l’air. Brutal. Sans détour. Je rougis violemment, baisse les yeux, incapable de soutenir son regard.
Jonathan se recule d’un pas, laisse planer un silence lourd, presque complice.
Puis, comme si rien d’anormal ne venait de se produire, il recommence à parler de l’appartement.
Il détaille la superficie de la chambre, évoque la luminosité, les mètres carrés, les avantages de la colocation. Tout en parlant, il s'approche lentement de Jacques, toujours attaché à la croix. Sans un mot de plus, il saisit sa queue. Il la caresse doucement, la malaxe entre ses doigts, la fait gonfler sous la pression. Son ton reste égal, calme, détaché, comme un agent immobilier.
Je reste immobile, le souffle court, incapable de détourner les yeux. La scène se déroule devant moi, irréelle, obscène, fascinante. Une chaleur lourde monte dans mon ventre. Je recroise les jambes, nerveuse. Ce n’est plus l’envie d’uriner qui me traverse. Je sens l'humidité glisser contre ma culotte, poisseuse, brûlante.
Jonathan s’arrête brusquement, la main toujours posée sur la queue de Jacques. Il me fixe, l’œil brillant.
— « Vous avez une envie ? »
Je bredouille, incapable de contrôler ma voix.
— « Euh... je... crois... »
S’approche d’un pas.
— « Sexe ou vessie ? »
La question me cloue sur place. Je rougis, incapable de soutenir son regard. Un murmure s’échappe de mes lèvres :
— « Non... vessie. »
— « Venez alors. »
Il me saisit doucement par le bras, m'entraîne à travers le couloir.
Je passe devant l’Ours. Sa peau dégouline de sueur, capturée par sa toison dense. L’air empeste la chaleur moite, saturé d’effluves animales. Toujours en action, sans ralentir, sans faiblir. Quelle endurance ? Chaque coup de reins claque contre la cloison dans un rythme lourd et brutal.
Les gémissements rauques de Gary résonnent contre la paroi, sauvages, presque bestiaux.
Je détourne les yeux, le cœur affolé, et avance vers les toilettes. Je referme la porte derrière moi, mains tremblantes. Je m’installe sur la cuvette, les jambes serrées, la respiration hachée. Je ferme les yeux un instant. La chaleur, l’odeur de cuir, de sexe, de sueur m’enveloppent. Mes pensées s’emmêlent. Mon corps bat encore au rythme des images gravées dans ma tête. Je réfléchis, perdue entre gêne et excitation, incapable de distinguer ce qui monte en moi.
Mais bon Dieu, qu’est-ce que je fais là ? Je reste figée quand un bruit sourd gronde derrière la cloison.
Soudain, une verge surgit du trou dans le mur des toilettes. Je tends la main, avance un doigt, la frôle. C’est réel. Bien dure. D’une belle envergure. Mes doigts l’effleurent. Elle réagit sous mon contact, palpite.
Je me mords les lèvres. Un frisson d’envie grimpe le long de ma colonne.
De l’autre main, je caresse ma jambe, ma cuisse nue. Je glisse plus haut, trouve ma chatte. C’est bien ce que je pressentais : trempée, brûlante. Je pousse un doigt entre mes lèvres. Une salve de liquide s’échappe. Mes doigts luisent, couverts de mon excitation.
La queue est toujours là, offerte. Je la saisis, ferme les doigts autour de son épaisseur. Je la masturbe lentement, savourant la chaleur, la force sous ma main.
La tête me tourne. Je lâche tout.
La queue. Ma chatte. Mon souffle.
Je me lève d’un bond, enlève mes vêtements, les abandonne au sol. Nue, sans réfléchir, j’ouvre la porte des toilettes. Je cours vers Jonathan.
Il est appuyé contre le mur, pantalon baissé autour des chevilles, la verge nue, dressée devant lui. À travers le trou. Quand il m’aperçoit, il se tourne lentement, son sexe libre oscillant sous son mouvement.
Je m’avance, nue, le cœur battant contre ma poitrine. Je m’agenouille devant lui, mes genoux claquent doucement contre le carrelage froid du sol. Je lève les yeux vers lui, croise son regard brûlant.
Sans hésiter, je tends la langue, effleure sa verge tendue d'un long coup de langue, de la base jusqu'au sommet. Sa peau palpite sous ma caresse, salée, vibrante de chaleur.
Je l'engloutis entièrement, enfourne sa queue jusqu’au fond de ma gorge, gourmande, affamée.
Mes lèvres se referment sur sa chair gonflée, l’aspirent dans un va-et-vient lent, savourant chaque pulsation contre ma langue.
Ses doigts s’enfoncent dans mes cheveux, m’accompagnent doucement, en silence.
Je sens des frissons courir le long de mon dos. Une main moite, épaisse, poilue, glisse sur ma peau nue.
Qui est-ce ?
Je tourne la tête. L’ombre d’une silhouette massive, obèse, couvert de poils noirs. L’homme Ours.
Il a fini de jouer avec Gary. Il s’est approché de moi sans un bruit. Suis-je son prochain jouet ? Pourquoi pas !
Sa grosse main moite explore mon dos, mes flancs, laisse une trace humide sur ma peau frissonnante. Sa pilosité rugueuse frotte contre moi, accroche ma chair sensible. Il se colle à mon dos, lourd, écrasant. Ses grosses couilles poisseuses viennent s’écraser contre mes fesses nues.
Son sexe lourd, encore dur, glisse entre mes fesses. Je frémis, partagée entre honte, vertige et excitation pure. Je termine de sucer Jonathan, avale une dernière goulée de chaleur et de chair.
Jonathan m’attrape par la main, me relève en douceur. Il m’entraîne sans un mot, jusque dans une autre pièce. Je le suis, ivre de sensations, brûlante de désir, avide de plaisirs.
Nous pénétrons dans une chambre que je n’avais pas encore découverte. L’air y est plus chaud, chargé d’une odeur lourde de sueur, de sexe, de cuir. Au centre, un grand lit rond, immense, recouvert de draps blancs, tendus sur un matelas épais.
Je m’allonge sur le dos, la tête au bord du lit.
Il s’avance lentement et majestueusement. Son gros ventre dissimule ses parties génitales, effaçant presque leur existence. Avec ses deux mains épaisses, il soulève son ventre, dévoile ce qui était caché.
Je reste figée, fascinée. Jamais je n’avais vu une paire de couilles aussi massive. Deux masses lourdes, gonflées, couvertes d’une épaisse toison. Sa verge reste rétractée, presque invisible, avalée par un amas de chair moite et plissée.
Je tends la main, caresse ses boules pendantes. Elles pèsent lourd dans ma paume, denses, chaudes, poilues à l’excès.
Il s’avance, jusqu’à frôler ma bouche. À portée de ma langue. Je glisse ma langue, lèche leur surface râpeuse, imprégnée d’odeurs musquées. Je capture une de ses couilles dans ma bouche, la suçote lentement. Impossible d’y faire entrer les deux.
Je tends un peu plus le cou, capture l’une de ses boules entre mes lèvres. Je la suçote lentement, l’aspire contre mon palais. Son poids m’alourdit la mâchoire. Impossible d’y faire entrer les deux.
Je relâche la masse avec un claquement humide. Ma langue explore sa toison, fouille, cherche sa queue enfouie sous la fourrure dense.
Je parviens à insérer ma langue dans le repli de chair. Je touche enfin le bout de sa verge, frémissant sous mon contact. La réaction ne tarde pas. Un frémissement secoue toute sa masse. Sa queue tressaute, palpite, grandit sous mes caresses humides. Son prépuce s’ouvre lentement, repoussant l’épaisse peau qui l’enveloppait. Comme un escargot s’extirpant de sa coquille, sa verge se libère, grossit, se dresse devant moi.
Pas longue. Non. Mais incroyablement épaisse, charnue, impressionnante.
Waouh.
Je tends la main, caresse ses boules lourdes, moites, roulantes sous mes doigts. Puis je remonte, trouve sa verge. Je la saisis à pleine main, la presse. La chair souple déborde entre mes doigts, molle et dense, comme du slime chaud glissant sur ma paume.
Il avance brutalement, plante sa queue dans ma bouche. Je sursaute. La masse envahit ma bouche d’un coup, me coupe le souffle. Je m’étouffe, tente de respirer par le nez, le cœur battant. Je m’adapte, trouve un rythme, aspire sa queue énorme. Elle durcit, gonfle contre ma langue, pulse dans ma gorge.
Mon visage s’empourpre sous l’effort, sous l’air qui manque. Chaque coup de bassin enfonce un peu plus la masse chaude et battante dans ma gorge serrée. Je recule brusquement, suffocante.
Je lâche sa verge, tousse, la bouche dégoulinante. Je reprends ma respiration en grandes goulées rauques. Je m’assois au bord du lit, le souffle court, les jambes tremblantes. Quelle excitation. Jamais je n’avais ressenti cela.
Gary revient, suivi de Jonathan.
Jonathan pousse l’homme jusqu’au bord du lit. Il se penche, les deux mains plaquées sur le matelas, le dos cambré.
Gary lui tend un flacon de gel. Sans hésiter, il en attrape une bonne dose et commence à lubrifier sa queue d’un geste lent, appuyé.
Mes yeux s’écarquillent en découvrant son sexe énorme, luisant sous la couche de gel. Il me regarde, un sourire en coin, fier de son effet.
— « On m’appelle la Merguez », lâche-t-il d'une voix rauque.
Puis il sourit, fier de lui. Sa queue, longue, mais fine, n’a rien à voir avec le gabarit massif d’Ourson.
Un instant, je crois qu’il s’avance vers moi. Mais non. Il se place derrière Papa Ours, l’enfourche sans hésiter, et commence à bouger son bassin, lentement, dans un va-et-vient puissant.
Des bras m'attrapent brusquement. C’est Gary. Il me tire à l’autre bout du lit, m’arrache à la scène hypnotique. Je me retrouve couchée sur le dos, les jambes écartées, offertes.
Gary s’installe au bord du lit, ses mains solides saisissent mes jambes, les maintiennent bien écartées, sans douceur.
Puis, brusquement, on m’agrippe les bras et on les tire vers le haut. L’homme ours les saisit fermement, me bloque, m’empêche de bouger. Je me sens prisonnière, offerte, tenue en croix, les mains et les jambes capturées.
À cet instant, je sens une pression contre mon sexe. Gary me pénètre d’un coup sec. Il n'est pas de grande taille, mais son sexe, lui, impose sa présence. Dès qu’il s’enfonce en moi, je le ressens pleinement.
Son engin, dur, long d’au moins vingt centimètres, épais de quatre, écarte mes parois, frotte chaque repli de ma chatte serrée.
À chaque poussée, son gland heurte le fond. Ses hanches claquent contre mes fesses, brutales, régulières.
Je ne peux pas me retenir. Je jouis à chaque mouvement, emportée par la vague. Mon ventre se tord, mes muscles se crispent. J’ai l’impression que mon sexe va exploser de l’intérieur sous la violence de ses coups.
— « Oooh... hummm... oooh oui... »
Sa queue me pilonne sans relâche, chaque coup m’arrache un gémissement incontrôlable.
Je sens mes boyaux se tordre, ma chatte palpiter, serrer encore plus fort autour de lui.
Entre deux coups, sa voix grave glisse à mon oreille :
— « Ta chatte adore ça, hein, se faire éclater comme ça ? »
Je bascule la tête en arrière, incapable de parler, submergée par le plaisir.
Un râle m'échappe entre deux respirations :
— « Oooh... oooh oui... »
Il relâche mes poignets. Mes jambes se libèrent aussi de ses mains. Je glisse les miennes entre mes cuisses, presse mes muscles encore tendus, crispés par l’effort et l'excitation. Sous mes doigts, ma peau brûle, palpite.
Gary se couche sur le lit, s'étale de tout son poids. Il me tend la main. Je la saisis, grimpe sur lui, en amazone, les jambes écartées de part et d’autre de ses hanches. Son sexe se dresse sous moi, lourd, brûlant, prêt à m’engloutir. Je m'empale lentement, sens sa queue s’enfoncer en moi, remplir ma chatte. Je commence à le chevaucher, mes mouvements amples et lents. Chaque frottement contre lui me donne un orgasme.
Je lève la tête. Devant moi, l’homme ours me fixe. Ses yeux brûlent d'envie. Sa main enserre sa queue massive, qu’il masturbe en rythme, sans me lâcher du regard.
Je ferme les yeux, emportée par l’extase qui ne cesse de monter. Mes mains glissent sur mes seins en feu. Je pince mes tétons durcis, les roule entre mes doigts, cherchant à prolonger encore ce frisson brûlant.
J’ouvre les yeux. Papa Ours est toujours là, debout devant moi, en train de se masturber lentement, ses doigts serrés autour de sa queue luisante.
Mais Jonathan a disparu. Mon regard parcourt la pièce, nerveux. Je ne le vois pas. Peut-être se trouve-t-il derrière moi.
L’homme Ours s’approche d’un pas lourd, son sexe épais oscillant doucement devant lui. Son regard ne quitte pas ma bouche, lourd de désir. Il ne parle pas, mais je comprends. Il veut que je le suce.
Gary glisse ses mains derrière mon dos et me pousse en avant, m'obligeant à cambrer davantage. Il me maintient dans cette position, à quatre pattes, offerte.
Pourquoi ?
Je comprends vite : pour rapprocher ma bouche de la grosse queue de Papa Ours.
Non, ce n’était pas pour ça. Alors que je m’apprêtais à prendre sa queue dans ma bouche, je sens quelque chose s’insinuer dans mon cul.
Un choc me traverse. La pression est brutale, sans avertissement. Je tente de me redresser, surprise, mais Gary me plaque fermement, m'oblige à rester cambrée, incapable de bouger.
On m'a déjà sodomisée. Mais jamais prise en sandwich. Sentir les deux pénétrations en même temps explose en moi comme une détonation.
Je ne m’y attendais pas. Pas si vite, pas si fort. Mais… c’est tellement jouissif.
Jonathan à fourrer sa "merguez" dans mon cul. Je la sens pousser, forcer mes entrailles pour se frayer un chemin. Maintenant, deux queues m’emplissent, m’envahissent. Le plaisir explose, s’intensifie chaque seconde. Mes gémissements deviennent plus forts, incontrôlables. Je ressens ce chamboulement violent à l’intérieur de moi, une sensation nouvelle, brute, dévorante.
Chaque coup de bassin claque contre mes fesses, résonne dans la pièce. Ils me pilonnent à fond, sans relâche. Mon corps se tend, surmené. Des crampes commencent à envahir mes cuisses, mon ventre, mais je ne veux pas que ça s’arrête.
Je crie d’extase, incapable de me retenir. Je les entends soupirer, leurs mouvements ralentir. Ils viennent de se vider en moi.
Mais, comme de vrais gentlemen, ils avaient mis des préservatifs. Un soulagement m’envahit. Savoir ça me rassure, me libère d’une crainte sourde. Je pouvais leur faire confiance.
On se couche tous les trois sur le lit, sur le dos, épuisé, les corps abandonnés. Je ferme les yeux, tente de reprendre mon souffle, le cœur battant encore fort.
Quand je les rouvre, mon regard capte une silhouette en face de moi.
Il est toujours là, en train de se masturber. Mon angle de vision me permet juste d’apercevoir son gros ventre poilu qui se balance sous l’effort.
Soudain, je sens un liquide chaud éclabousser mon visage. Un choc brutal. Il vient d’éjaculer sur moi, une grosse quantité de sperme dégoulinant sur mon visage.
J’entends sa voix, un peu essoufflée, glisser dans l'air moite :
— « Oups... désolé. »
J’éclate de rire, incapable de me retenir. Ce moment, brut, inattendu, vient de sceller l’intensité de tout ce que je viens de vivre. Une expérience inoubliable. Un abandon total que je n’oublierai jamais.
Après quelques instants de repos bien mérités, on m’accompagne à la douche.
L’eau fraîche glisse sur ma peau, réveille mes muscles fatigués, rallume une énergie douce dans mon corps. Quand j’ai fini, je me rhabille lentement.
Gary m’attend près de la porte, un sourire tranquille sur les lèvres.
On n’a pas besoin de se parler. Tout est déjà dit dans nos regards.
Il ouvre la porte. Je sors. Sur le palier, je me retourne.
La porte se referme doucement, presque entièrement.
D’une impulsion, je glisse :
— « Gary. »
Il rouvre, passe la tête dans l’entrebâillement.
— « Oui ? »
Un sourire joue sur mes lèvres.
— « J’aurais besoin d’une contre-visite. Vous êtes disponible quand... la semaine prochaine ? »

 

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